Choisir le bon zemidjan à Lomé? : quelques conseils

Article : Choisir le bon zemidjan à Lomé? : quelques conseils
Crédit:
11 décembre 2014

Choisir le bon zemidjan à Lomé? : quelques conseils

zems  from LOME
zems from LOME

Vous prévoyez de venir à Lomé, où venez juste de débarquer à Lomé pour quelques jours, vous serez probablement, forcément, à un moment donné, confrontez au fameux zémidjan loméen ; ce zémidjan dont la fameuse directrice de la DOSI voudrait faire un entrepreneur à part entière.

A Lomé le déplacement coûte cher, si vous ne disposez pas vous-même de votre propre moyen de transport ; auquel cas louer un taxi pour se déplacer d’un point A à un point B vous coûtera les yeux de la tête ; alors vous direz sûrement : pourquoi ne pas allez à moto ? Cet article vous indiquera en cinq points comment donc ne pas tomber sur le *mauvais* zémidjan.

• La vitesse
Quand vous vous placez au bord d’une route et que vous vous apprêtez à héler une moto, il est évident que le premier aspect qui vous interpelle est la vitesse à laquelle le motocycliste va. Eh bien quand vous l’appelez et qu’il ne s’arrête que 500m plus loin c’est qu’il va trop vite ; et quand un zem va trop vite à Lomé c’est que le risque de vous cassez le cou est multiplié par dix !

• La tenue vestimentaire
Il est important que vous vous sentiez le plus à l’aise possible sur l’engin qui vous transporte. Eh bien les vêtements de votre chauffeur ou de votre conducteur participe effectivement à votre confort ; si le zem a un gout bizarre ; par exemple porter des bottes sur un costume veste ; ou si ses vêtements on l’air sales ce n’est pas la peine de le laisser vous transportez.

• L’aspect général de la moto
L’autre élément important quand vous vous apprêtez à monter sur un zem c’est l’état de la moto ; si vous constatez que la moto n’a pas l’air en bon état ou si la carrosserie est brinquebalante vous allez prendre un gros risque : un conseil laisser ce zem partir.

• Le visage ou la physionomie du zem
Le visage serré, expression frappante d’un ressentiment profond de quelqu’un qui n’aime pas ce métier de zémidjan mais l’exerce à contrecœur ; ou encore une barbe hirsute et sale ; ou encore les yeux rouges probablement signe d’un grand consommateur d’alcool…tous ces signes observés en regardant bien en face le zem que vous venez d’arrêter sont des indicateurs qui devraient vous pousser à ne pas grimper précisément sur cette moto-là.

• Votre intuition
Le dernier point et le non moins négligeable c’est votre intuition,votre sixième sens.Si vous vous apprêtez à monter sur un zem et qu’une petite voix intérieure vous dit de ne pas y aller un conseil n’y allez pas ;comme dirait l’autre vous risquez de vous retouvez au village de si je savais….

 

 

Partagez

Commentaires

renaudoss
Répondre

Ah oui, on s'y croirait presque, Lomé vraiment!