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Le français est une chance (première partie)

 

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Samedi  15 Mars 2014. Journée spéciale, je suis stressé et à la fois excité comme une puce.

En effet, en prélude à la célébration prochaine de la journée mondiale de la francophonie qui se tiendra le 24 Mars prochain, il est organisé en ce jour l’événement le plus médiatisé de cette célébration : la très fameuse dictée publique nationale.

Il est 9h. La salle de l’amphi 500 du campus nord de l’Université de Lomé est pleine à craquer. Je suis sûr que nous avons largement dépassé les 500 personnes prévues pour participer au concours ;en effet les climatiseurs installés dans la salle tournent à plein régime, mais il commence à faire chaud. Comme pour illustrer mes propos le maître  de cérémonie du jour, un français, demande dans un humour au goût douteux, à ce qu’on baisse le chauffage…Le décor est planté.

Je suis un champion de la dictée ;je n’en ai pour preuve que mes 40 sur 40 que j’ai eu au bepc. Ah c’était la belle époque, celle ou j’étais intelligent sans forcer, parce que mon esprit n’était pas encore pollué par ce que vous savez !!!Ah les filles de Lomé, votre générosité m’étonnera toujours !!!Je disais donc que je suis un champion de la dictée. Malheureusement cette fameuse épreuve tant redoutée des collégiens s’arrête au collège. Tant pis pour moi. La dernière fois que j’ai faite une dictée remonte à cinq déjà. C’était la fameuse dictée juridique organisée annuellement par l’AIEJ (l’Association Internationale des Etudiants Juristes). Je fus deuxième du concours.

Cette dictée de ce jour me stresse énormément. J’ai beau affirmé que je suis bon en dictée, dans le cas d’espèce les enjeux sont différents, pour reprendre même quelqu’un je dirai qu’ils sont colossaux : les organisateurs ont prévu la coquête somme de 300 mille francs cfa au premier. Rien que ça. Mais cela suffit largement à attirer un loméen, quel qu’il soit. La preuve est là, en plus des étudiants présent sur les lieux ,il y a des messieurs du troisième âge, des messieurs de l’âge de mon père, des zémidjans qui ont abandonné les études depuis la classe de 5e, des vétérans de la faculté des sciences qui n’ont plus alignés deux mots français depuis des années(c’est eux mêmes qui le disent),des professeurs de français retraités, bref la foule est hétéroclite. La concurrence s’annonce rude.

Je n’ai jamais participé à une dictée de la francophonie. Non pas par ma propre volonté mais j’ai toujours été  pris le jour du concours. Cette année est exceptionnelle, j’ai pu m’inscrire ;et je n’ai aucune obligation en ce jour ;apparemment les dieux de la dictée sont avec moi. J’aurai les 3 bal kpoé !!!

Enfin à 10h précise les portes de la salle sont fermées, les portables sont éteints, les  esprits sont concentrés :la dictée peut commencer.

Première lecture. Premières impressions : elle est longue, très longue :les trois pages prévues ne me suffiront probablement pas ;elle est difficile, contrairement à ce qu’on a voulu nous faire croire ;les intonations liées à l’accent de celui qui lit me font peur :il dit feint moi j’entends fond, bon Dieu, fallait-il qu’un Français de France vienne nous faire cette putain de dictée ?!!!

Bon gré mal gré j’ai fini par la faire cette dictée. Je sors de la salle mi-figue mi-raisin mais en général je suis plutôt satisfait de ma prestation. Je commence même déjà à rêver des 300 mille.  A suivre…

 


CES PASTEURS QUI SE FOUTENT DE NOUS!!!

faux-pasteur.crédit google.
faux-pasteur.crédit google.

Comme l’a si bien dit un auteur : « la religion est l’opium des pauvres ».Cette citation( de Karl Marx peut-être je ne m’en rappelle plus trop bien….) nos pasteurs, prophètes, évangélistes, apôtres et autres faiseurs de miracle au nom de l’Eternel l’ont compris à nos dépends…Vous l’aurez sans doute compris chers lecteurs, le sujet qui me fait sortir de cette torpeur qui m’engourdit depuis le début de ce mois de février c’est bien celui de ses soi-disant pasteurs qui utilisent la crédulité de nous pauvres populations pour s’en mettre plein les poches….

La semaine dernière les médias et journaux togolais ont fait de leurs choux gras un évènement qui méritent  le volume d’encre qu’il a fait coulé.Lisez plutôt:



La ville de Kara, environ 420 Km de Lomé, plus précisément son Palais des Congrès a été théâtre d’un fait inédit. Il s’agit de faux malades simulés par les pasteurs de l’église la maison d’Excellence.

C’était à travers une grande séance de prières et d’intersection et de guérison qui devait se tenir du 24 au 26 janvier 2014. C’est avec tambour battant que cette campagne de prière a été annoncée aux populations et surtout aux fidèles à Kara. Le pasteur de cette église en question n’est pas allé loin pour trouver le remède par lequel, il peut détourner les attentions, idée d’augmenter l’effectif des fidèles au terme de cette rencontre dans son église.

Notre tristement célèbre pasteur a eu l’idée ingénieuse de recruter des jeunes dans le village de Soumdina-haut. : mission dévolue aux jeunes, simulé des maladies, afin d’être guéris de façon miraculeuse au terme de la prière.

Aux jeunes qui doivent faire la simulation, il leur a été remis chacun une somme de 20.000 F.CFA afin que chacun d’entre eux puisse monter des scénarios. L’image d’un des jeunes qui a son pied en plâtre, a été montrée sur les écrans de la Télévision nationale (TVT). Les enquêtes premières ont permis de mettre la main sur 7 personnes : cinq togolais et 02 nigérians dont le pasteur. Ils sont écroués à la gendarmerie de Kara.

Le bon Dieu doit bien souffrir là-haut ; ou l’inverse, il doit bien se marrer !!!

Une chose est sûre : la religion en plus d’être un moyen  de contrôler les peuples, a toujours été un gros business. Il n’y a qu’ à jeter un coup d’œil dans nos manuels d’histoire pour se rendre compte que ce qu’on a appelé le clergé a été l’une des classes les plus aisées de la société dentant.

Que cachent et que se cachent-ils derrières les multitudes d’églises évangéliques qui pullulent dans nos quartiers de nos jours ?

A  en juger l’étalage de richesses que font ces hommes de Dieu (oui il y en a qui ont quatre jets privés pour ma part je dirai : de l’argent des fidèles réinvestis dans des affaires louches et de l’argent des affaires louches blanchis dans les églises ;voilà ce qu’il en est.

Que cachent les miracles et autres puissances qui font marcher les infirmes soit disant,ou entendre les sourds, ou qui guérissent le cancer et autres maladies graves ?

La réponse à cette question se trouve peut-être entre les lignes de cette  anecdote que m’a raconté un ami, fréquentant assidument une de ces églises dont les pasteurs sont plus forts que nos fétiches d’Aného. Mon ami m’a donc raconté que leur pasteur qui soit dit en passant est très connu et assez populaire à Lomé, vend des papiers rames spéciaux à mille francs l’unité(1000f cfa), papiers sur lesquels vous êtes certains de vous faire recruter dans n’importe quel entreprise si vous vous en servez pour rédigez vos cv et autres lettres de motivations. Voilà ce qu’il en est chers lecteurs, de la magie issue de pactes signés avec des démons, ou inversement de la simple prestidigitation pour débutants.

Quel est la part de Dieu dans les prophéties, révélations et autres visions que ces guides spirituels  que nous servent à longueur de journée sur les radios et télés privés de la capitale : mensonges et affabulations d’une part, et simple déduction et logique mathématique d’autre part, voilà ce qu’il en est. J’ai même entendu de mes oreilles un grand prophète crier sur une grande radio de Lomé que le feu ayant brûlé le grand marché de Lomé serait d’origine divine. !!! Comme dirait mon ami géo-géo : loooooolll !

Je ne sui point incroyant, ni athée, ni même adepte de vodous, mais des fois je me demande si j’ai encore besoin de mettre pied dans une église, si oui dans laquelle d’entres elles ? Même nos églises politiquement correctes (catholiques, protestants et autres) ont aussi leurs propres turpitudes et autre trublions(ceci fera l’objet d’un autre article).Dès fois je me demande même pourquoi je ne suis pas né dans une famille musulmane, ceci m’aurait évité ce dilemme. Mais le bon Dieu sait très bien faire les choses. Peut-être aurais-je été musulman que je serais tombé dans une famille centrafricaine et peut- être aurais-je d’autre souci en ce moment bien plus important que de trouver une bonne fin à cet article que j’écris, comme sauver ma peau par exemple. Il ne fait pas bon d’être musulman en Centrafrique ces jours-ci..

                                                                                                                 Bien à vous.

 


TOGO, autopsie d’un coup d’Etat quasi-permanent

 

coup-dEtat-Tandja,image du caricaturiste togolais donald donisen
coup-dEtat-Tandja,image du caricaturiste togolais donald donisen

Une dame m’a dit un jour : le Togo c’est la gâchette de l’Afrique. J’avoue que sur le coup je n’avais pas très bien saisi le sens de ce qu’elle voulait dire ; mais aujourd’hui avec le recul cela m’apparait un peu plus clair. Il va sans dire que les  cours de droit public  que j’ai suivi récemment m’ont fait comprendre ce que la dame en question aurait voulu me montré :en effet notre tout petit pays a eu , ma foi, un certain nombre de fois l’insigne honneur d’être le précurseur ou le déclencheur de certains faits ou phénomènes jusque-là non appréhendés par le droit public international. En l’occurrence je voudrais aborder dans cet article un sujet particulièrement sensible, j’ai nommé………le coup d’État. Le phénomène est bien connu en Afrique me diriez-vous chers lecteurs, puisque la quasi-totalité des pays d’Afrique subsaharienne l’ont semble-t-il déjà vécu au moins une fois.

Mais ce que vous ne savez peut-être pas chers lecteurs c’est que c’est à mon petit pays le Togo qu’est revenu le triste privilège du premier coup d’État d’un pays indépendant d’Afrique. En effet le 13 Janvier 1963 fut assassiné Sylvanus OLYMPIO, premier président du Togo indépendant.

Sylvanus Olympio
Sylvanus Olympio

Ce premier coup d’État sera suivi de beaucoup d’autres.

Le deuxième coup d’État de l’histoire du Togo se serait déroulé d’après nos recherches un 21 novembre 1966.Ce second coup d’État avait dit-on pris la forme d’une révolte  populaire des loméens qui souhaitaient le départ du nouveau président de l’époque, un certain Nicolas Grunitzky. Ce coup d’État ne sera pas un succès puisque ce n’est finalement le jour du quatrième anniversaire du premier coup d’État c’est-à-dire le janvier que des militaires contraignirent Nicolas Grunitzky à l’exil en Côte d’Ivoire Nicolas Grunitzky;image rfi.fr. Ce sera le troisième coup d’Etat.

Quatre mois plus tard le sergent-chef GNASSINGBE Eyadema pris le pouvoir dans des circonstances dont les détails m’échappent. Ce quatrième coup d’État qui fut fait en douceur sera le point de départ de la présidence d’Eyadema qui restera au pouvoir pendant 38 ans.

Coups d’Etats pendant la période Eyadema

eyadema;il dirigera le togo pendant 38ans
eyadema;il dirigera le togo pendant 38ans

On en recense presque une dizaine que je tenterai de rapporter ici de manière chronologique :

Un certain Noé KUTUKLUI aurait projeté de faire soulever les populations, mais les participants furent infiltrés, sabotés puis arrêtés (je ne suis pas arriver à trouver la date précise) .

La  deuxième tentative de coup d’État eut lieu le 24 Janvier 1974. Alors qu’il se rendait à Pya, son village natal, le DC-3 transportant le président Eyadéma, quelques proches collaborateurs et sa garde rapprochée, s’écrase au moment d’aborder l’atterrissage. L’avion conduit par deux pilotes français perd l’équilibre. Le Président Eyadéma et plusieurs autres passagers survivent au crash, tandis que d’autres meurent sur le coup.  Eyadéma s’en serait sorti avec quelques égratignures. La suite tout le monde la connait : on le fait passer pour le seul survivant de l’accident, d’où le mythe de son invincibilité qui va l’entourer jusqu’à sa mort.

23 Septembre 1986 : agression terroriste sans doute l’une des plus dangereuses pour le régime ; le 23 septembre 1986,  un commando  armé attaque la résidence présidentielle à Lomé. Le commando venu du Ghana avait pour objectif l’élimination physique du président. Cette agression entraînera l’intervention de l’armée française en vertu des accords de défense liant le Togo à la France. Cette journée est célébrée au Togo comme la date anniversaire de « l’agression terroriste ».

Nuit du 24 au 25 Mars 1993 attaque du camp RIT de Lomé, soldé par la mort du général Améyi

Nuit du 5 au 6 Janvier 1994, des terroristes puissamment armés ayant pour objectif de capturer ou de tuer le général-président sèment à nouveau la mort et la désolation dans la capitale togolaise.

16 Août 1998 : quelques mercenaires, encore une fois venue du Ghana voisin pénétrèrent dans la capitale et agressèrent  les habitants.

Comme vous aurez pu le constater chers lecteurs, le Général Eyadema, qui fut pendant toute mon enfance mon idole (je lui vouais en effet une profonde admiration du fait de la puissance surnaturelle dont le gratifiait le folklore populaire)  échappera donc à toutes les tentatives ou pseudo-tentatives de coup d’État contre sa personne ou sa présidence. Ce n’est que la maladie qui le fauchera un soir de  Février 2005.

La longévité au pouvoir pose très souvent le problème de succession. Le problème s’étant posé les militaires togolais ne se laissèrent compter les évènements, un énième coup d’État et le tour fut joué….

Togo 5 février 2005 : Coup d’État militaire, Faure Gnassingbé prend le pouvoir

Les Forces armées togolaises ont décidé, suite au décès du président togolais Gnassingbé Eyadéma, de « confier » le pouvoir à Faure Eyadéma, un des fils du chef de l’Etat défunt, a annoncé samedi soir à Lomé l’armée dans un communiqué, lu à la télévision par le chef d’état-major.

« Les FAT (Forces armées togolaises) se trouvent devant l’évidence que la vacance du pouvoir est totale », indique ce communiqué, lu à la télévision nationale par le chef d’état-major des armées, le général Zakari Nandja.

« Le rôle des FAT est de préserver la paix et l’unité nationale dans l’esprit de celui qui nous a tous formé, et que nous pleurons aujourd’hui », a ajouté le communiqué.

Le nouveau chef d’État sera bien sûr proclamé plus tard vainqueur des élections, en avril 2005 puis en 2010. Mais l’histoire des coups d’États au Togo ne s’arrêtent pas là…

 

Coup d’Etats sous Faure GNASSINGBE

 

Faure Gnassingbe
Faure Gnassingbe

« Fusillade de Pâques » est le nom donné a posteriori à l’assaut du domicile de Kpatcha Gnassingbe, député et demi-frère du président Faure par des militaires des forces spéciales togolaises sous les ordres du colonel Abalo Felix Kadhanga, dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 avril 2009 , à Kegue, qui a donné lieu à de violents échanges de tirs entre les forces de l’ordre et la garde rapprochée du député et a fait une dizaine de victimes .

Le nom « Fusillade de Pâques » a été donné par le site officiel du gouvernement togolais, car l’événement a eu lieu pendant la fête religieuse catholique de pâques. L’expression a ensuite été reprise par l’ensemble des observateurs de la scène politique (source wikipédia)

Vers 22 heures, le son des fusils d’assaut et des armes lourdes a réveillé les habitants de la banlieue de Kegue à Lomé. Selon le procureur de la République, la tentative d’interpellation a tourné au vinaigre quand les gardes du député ont déclenché les hostilités que le vrai but de l’opération était son élimination physique). Le commando d’une cinquantaine d’hommes dirigé par Kadangha n’a pas pu venir à bout des hommes de Kpatcha après 2 heures d’échanges de tirs.

L’opération prend fin avec l’intervention très controversée et non admise par la thèse officielle, de Rock Gnassingbe(un autre frère du président), Commandant du sous-groupement blindé. Celui-ci aurait extirpé Kpatcha en tenant la FIR (Force d’Intervention Rapide de Kadhanga) en respect. Kadangha préférant ne pas affronter les éléments de Rock, plus lourdement armés, se replia sans avoir eu la peau de Kpatcha. Il y a eu des pertes en vie humaines (2 selon la version officielle).

La  saga ne s’arrête pas là : plus récemment le commandant Olivier Amah a été arrêté le 27 mai 2013,puis envoyé dans un premier temps à la prison de Mango avant d’être ramené à Atakpamé, pour avoir, selon les autorités, incité l’armée à la révolte, dans une intervention sur une radio de lomé, Légende fm.

L’histoire n’a pas fini de s’écrire chers lecteurs .Comme dirait l’autre : qui vivra verra !!!

 

 

 

 


Polygamie quand tu nous tiens !!!

polygame acculé de tous côtés.crédit google.
Polygame acculé de tous côtés. Crédit Google.

Lundi 25 novembre 2013, 7 h 30

Ce matin-là, je me préparais à aller au cours, ce cours de droit international public que j’allais aborder avec une certaine appréhension, et oui je suis privatiste, et les publicistes avec leurs théories aussi volumineuses qu’abstraites, ainsi que leur gros français me faisaient un peu peur.

Je disais donc que ce lundi matin là je m’apprêtais à aller à la fac, et comme vous le savez très bien chers lecteurs, en début de semaine comme ça on va vers le paternel (ou la maman, c’est selon..) pour aller quémander son « salaire » hebdomadaire. Donc me voilà en face de mon père. Après les salamalecs habituels je lui dis :

-père je m’en vais à l’école.

– (Aucune réponse !)

-papa j’ai cours ce matin

Il marmonna alors des choses que je jugeai bon de ne pas retranscrire ici, puis me jeta un billet de …F.Cfa au visage. Le billet tomba alors au sol. Avec peine je m’abaissai pour le ramasser…..

Le geste m’avait choqué. Après tout je suis un homme aussi, j’ai un ego, une fierté que je ne tolèrerai pas que quiconque bafoue. Je suis l’aîné d’une fratrie de sept, et qui plus est je pouvais engrosser une fille depuis mes treize ans (ne me demander pas comment je le sais, ce serait trop long à expliquer, et ça sera probablement le thème d’un autre billet), donc je suis déjà un futur père en puissance : je méritais donc un minimum de respect. Mais voilà que ce geste d’une ignominie que je ne pouvais qualifier venait de mon propre père. J’eus les larmes aux yeux. Mais en même temps je ne pouvais me bercer d’illusions ; cet argent j’en avais besoin : je laissai ma fierté de côté, le pris et le mit en poche.

Mais alors qu’est-ce qui pouvai expliquer un tel acte de mon père ? Qu’est-ce qui pouvait justifier un tel comportement d’un homme envers son fils aîné, celui-là même qui prend les décisions importantes quand il n’est pas là, celui-là qui est appelé à le remplacer dans un avenir proche…la première idée qui me vint est le problème d’argent, le manque d’argent, l’insuffisance d’argent. Mais au fond mon père comme la plupart des Togolais, n’a jamais eu suffisamment d’argent, mais on s’en était toujours sorti. Mais alors si ce n’était point un problème de tune qu’était-ce ?

Et là j’eus un flash, une vision, un moment de clairvoyance : je venais de comprendre que mon père (pauvre de lui) n’arrivait plus à tenir le rythme infernal que lui imposaient les dépenses inhérentes à une famille polygamique.

 

Polygamie, montre-nous ton vrai visage…

Le fonctionnaire togolais, dans les beaux jours de sa vie, c’est-à-dire dans la plénitude de son statut de salarié se demande subitement pourquoi il a épousé une femme de teint noir. Et il se dit maintenant je suis un fonctionnaire respectable et respecté ; j’ai les moyens de ma politique : je vais prendre une deuxième épouse, celle-là d’un teint clair absolument. Alors il  passe une deuxième fois devant le maire, d’autant plus qu’il était déjà assez malin pour avoir opté pour la polygamie à son premier mariage.

Deux décennies plus tard, revoilà le même fonctionnaire, à trois ans de la retraite. Entre-temps en plus de  ses deux femmes il a eu deux maîtresses au-dehors, avec qui il a eu deux enfants, illégitimes certes, mais ses enfants quand même puisque portant son patronyme. En plus ses deux épouses lui ont fait quatre beaux enfants chacune (eh oui !elles ne sont pas bêtes les femmes, qui va se négliger ???). Les femmes en question ont certes appris la couture, mais elles ne l’exercent pas : elles sont donc femmes au foyer.

Au final monsieur le fonctionnaire lambda, anonyme parmi les anonymes, se retrouve avec 10 bouches à nourrir. Ah si ce n’était que ça ; les enfants ont grandi, les dépenses aussi. Trois des enfants sont déjà en classe terminale, et tous dans une école privée. Si Dieu le veut, ils auront le bac tous les trois. Mais ils n’iront à l’université de Lomé pour rien au monde. D’ailleurs leur frère aîné, inscrit à la fac de droit depuis cinq ans n’arrive toujours pas à décrocher sa licence. Comptons aussi les factures d’eau, d’électricité, de téléphone, les ordonnances, les dossiers  d’examens pour les trois enfants, tout ceci dans le cadre du maigre salaire du fonctionnaire…

Vous conviendrez donc avec moi que mon père ne peut être qu’aigri, amer, déçu, acculé, désespéré, irritable et irrité prêt à se défouler sur le premier qui aurait osé lui demander de l’argent ce lundi matin, et j’ai été celui–là.

Mais nous n’avons pas à payer pour les erreurs de nos ascendants. Et nous n’avons pas non plus à commettre les mêmes. Le tableau idyllique de la polygamie  selon Jacob Zuma est rare.

Comme le dit un proverbe : « Aah si jeunesse savait!! Et si vieillesse pouvait… ». Ce proverbe n’est plus d’actualité PAPA. En tout cas moi je sais…Je suis monogame (tu ne le sais pas encore bien sûr) et je le serai toute ma vie.

 

 

 


Hier c’était la journée internationale de la gentillesse!

journee_mondiale_gentillesse
journée mondiale de la gentillesse.by google.

   On est le jeudi 14 novembre 2013 aujourd’hui ; et pour ceux qui ne l’avaient pas su hier c’était  la journée mondiale de la gentillesse…La question est: a-t-on besoin d’instituer une pareille date avant de faire preuve de gentillesse envers un ami, une connaissance, un proche ? Non. La preuve c’est que je n’ai su qu’aujourd’hui, c’est-à-dire 24h plus tard que l’on célébrait une telle date ; pourtant toute la journée d’hier  j’ai  été super gentil avec tous ceux que j’ai pu rencontrer sur mon chemin.

J’ai rendu hommage à cette célébration  sans même en connaître l’existence .Faites comme moi. Essayez d’être  aimable et gentil durant une journée. Pour ceux qui seraient en panne d’inspiration voici quelques conseils :

1)  Souriez aux personnes que vous rencontrez. Un sourire est gratuit et fait toujours plaisir.

2)  Pour les grands timides (comme moi) oubliez votre timidité lorsque vous rencontrez de nouvelles personnes : ce sera toujours un plus pour votre personne.

3)   Engagez la conversation dans le bus SOTRAL, dans la rue, ou au réfectoire du campus…montrez un peu d’intérêt pour autrui, mais assurez vous que la personne en face de vous sera plus ou moins réceptive, sinon vous pourriez passez pour un emmerdeur

4)  Osez ! Faites des compliments ! surtout aux femmes ! (saisir la nuance ! je n’ai pas dit aux filles ! surtout pas ! ; j’en sais quelque chose).Pourquoi pas à l’une de vos professeurs du jour, pour les étudiants bien sur.

5)  Offrez quelque chose à quelqu’un. Un bonbon, un sachet de pure water, un paquet de biscuit, ce que vous voudrez, même une chose très simple.

6)  Soyez polis avec les autres, surtout ceux qui ne le sont pas avec vous.

7)  A moto ou en voiture n’invectivez pas ceux qui conduisent mal, surtout en ce qui concernent les zemidjans ne répondez pas à leurs insultes.

8)  Faites comme moi : offrez du chocolat à la fille qui vous plaît tant, mais qui vous dit tout le temps : « tu es comme un grand frère pour moi, juste pour ne pas acceptez de coucher avec vous »

9)  Aidez votre compagne (pour ceux qui en ont) à faire la cuisine ou la vaisselle ; pour ceux qui sont célibataires ou qui vivent en famille comme moi faites ceci pour votre mère ou vos sœurs.

10)  Enfin, comme le dit la bible, aidez ceux qui sont dans le besoin, si vous en avez les moyens bien sûr! (Proverbes 2.versets 27-28)

Voilà !

Bonne fin de semaine à tous.

 

 

 


Hommage à Ghislaine Dupont et Claude Verlon

claudio et gigi.crédit Le Monde

Ce mardi 05 Novembre 2013, juste en sortant du lit, j’ai entendu,   j’ai  cru entendre les larmes ou les gémissements du président malien IBK sur les ondes de rfi. Un président de la République qui n’arrive pas à retenir ses larmes alors que des millions d’auditeurs l’écoute ; j’ai été secoué jusqu’aux tréfonds de mon âme.

Personnellement j’avais décidé que ce n’était pas la peine que j’écrive un article rendant hommage à Ghislaine Dupont et  Claude Verlon, non parce que cette tragédie ne m’émeut pas, mais parce que depuis la nuit du samedi ou l’horrible nouvelle est tombée , vu les millions d’hommages et de messages qui ont été envoyé à rfi, je me disais qu’un article de plus sur mon blog ne serait qu’une goutte d’eau dans un océan.

Ce  qu’on ressent tous depuis l’annonce de leur assassinat jusqu’aujourd’hui c’est de la colère, c’est de l’amertume et de la douleur.

L’an dernier c’étaient  88 journalistes qui avaient été tués pendant qu’ils faisaient leur travail. Comme Claude  et  Ghislaine. Faisons en sorte qu’ils ne soient pas morts pour rien.

Je m’incline devant la sagesse de l’éditorialiste Jean-Baptiste Placca qui m’a fait pleurer tout à l’heure, quand je l’ai entendu lire ce poème de Birago Diop, que beaucoup comme moi ont du lire au collège des dizaines de fois, mais qui pourtant ne m’avait jamais autant ému :

Ecoute plus souvent
Les choses que les êtres,
La voix du feu s’entend,
Entends la voix de l’eau.
Ecoute dans le vent
Le buisson en sanglot:
C’est le souffle des ancêtres.
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis
Ils sont dans l’ombre qui s’éclaire
Et dans l’ombre qui s’épaissit,
Les morts ne sont pas sous la terre
Ils sont dans l’arbre qui frémit,
Ils sont dans le bois qui gémit,
Ils sont dans l’eau qui coule,
Ils sont dans la case, ils sont dans la foule
Les morts ne sont pas morts.
Ecoute plus souvent
Les choses que les êtres,
La voix du feu s’entend,
Entends la voix de l’eau.
Ecoute dans le vent
Le buisson en sanglot:
C’est le souffle des ancêtres

NON ! Nous ne laisserons pas l’obscurantisme prendre le pas sur la lumière !!

Nous ne laisserons pas les ténèbres du fanatisme noircir notre horizon et remettre en cause notre liberté si chèrement acquise !!!

 Non ! Nous ne vous oublierons jamais Ghislaine et Claude.


Le jour où j’ai « rencontré » Florian Ngimbis

crédit Kamer-Kongossa
crédit Kamer-Kongossa

Il était une fois Florian Ngimbis, jeune blogueur et kongosseur (je ne sais même pas si le mot existe) ; incroyable et incontournable animateur sur  la plateforme mondoblog de rfi.Oui j’avoue que personnellement si je ne lis pas au moins un article de lui par semaine je ne me sens pas bien.Eh bien voilà cher lecteur, je vais vous raconter la soirée choc où je l’ai « vu » pour la première fois.Vous savez pour le loméen anonyme  que je suis n’ayant  accès à internet qu’à compte-gouttes, avoir  entendu parler de Florian jusqu’à  le « rencontrer » est en soi un exploit qui mérite largement que j’écrive un article là-dessus.

 

L‘instant  « rencontre »

……..Oh my god,i can’t believe it ! Enfin je le vois ! Enfin je peux mettre une image sur ce nom. Hou la la que d’émotions !!! Mon idole ! Voilà donc à quoi ressemble la crème des mondoblogueurs !

Je me suis extasié longtemps je l’avoue, mais n’exagérons quand même pas.

 

L’instant « analyse et réflexion »

Une fois l’instant de stupeur passée je me mets à analyser posément « l’évènement ». Au fond il n’est pas si terrible que ça le Florian :ma foi je m’attendais à voir au moins un alien déguisé en humain (genre Roger l’alien dans American Dad) ; ou un extraterrestre tout cours, tellement les textes qu’il écrit sont stratosphériques. Je suis un peu déçu. Il ne ressemble même pas comme je me l’imaginais  à un de ces intellectuels au front devenu  proéminent  à force de méditer sur des considérations incompréhensibles pour nous simple mortels…Enfin ce que j’ai retenu c’est que c’est un jeune (comme moi !),lui au moins il a un boulot (pas comme moi!) ; il à le regard vif et malin (oui oui! encore comme moi  ! jubilations !) ;il à la langue bien pendue (comme Aphtal !),toujours à lancer des piques à son pays et surtout à ces dirigeants (un peu comme Kpelly). Et ceci n’est pas un constat c’est une supposition :il doit probablement un œil et une oreille qui traine partout, un peu comme  notre ami cacher-regarder ( F.B.I). Enfin le must ce qui rend mon ami plus intéressant encore….vous l’aurez sans doute deviner chers lecteurs :il est camerounais (oui !j’ai un gros béguin pour le Cameroun et les camerounaises.) Le veinard ! comme je t’envie ! vous camerounais il vous arrive toujours des choses incroyables et improbables !

Au fait j’ai retenu deux phrases  de  Florian  que j’ai jugé bon de retranscrire ici :

  • Je blogue à mes heures perdues (franchement je suis bouche bée !qu’est-ce que ça donnerait si tu bloguais à plein temps ?!)
  • Au Cameroun je suis désolé mais je rencontre plus de problèmes que de solutions “ (faut pas faire la fine bouche dèh !c’est comme ça partout mon frère !)

 

L’instant mise au point et touche finale

Ah au fait, j’allais oublier le plus important !… Vous aurez sans doute remarquer chers lecteurs que tout le long de mon texte j’ai pris soin de mettre le mot rencontre entre guillemets ;et pour cause , ma soit disant rencontre  avec mon idole a été virtuelle. Je l’ai faite par hasard, un soir, quand assis devant mon petit écran de télévision, je guettais impatiemment l’heure de ma série préférée les brouteurs.com sur la chaine VOX AFRICA. Cette rencontre si on peut l’appeler ainsi s’est faite à sens unique pour ainsi dire. Aussi la  masturbation intellectuelle que je viens de réaliser n’est-elle qu’un atalakou destiné à me faire connaitre de monsieur Ngimbis,en attendant de le rencontrer en chair et en os…Bon week-end à tous.


Le jour où j’ai rencontré la mort

 

 

image Google
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Vous vous poseriez sûrement la question de savoir par quelle magie je suis encore là, à  vous en parler, puisque logiquement je devrais être dans l’au-delà.eh bien je ne l’ai pas rencontré dans le sens brutal du terme .On s’est juste dépassé (la mort et moi) sur la route d’Adidogomé. Elle m’a même fait un signe de la main, pour me saluer ; heureusement que j’ai eu la présence d’esprit de ne pas lui répondre .Mais  j’ai eu le temps d’apercevoir son visage; il ressemblait à s’y méprendre à un accident de la route.

En effet suite à un coup de fil un peu étrange d’un ami, je devais me rendre rapidement à  Sanguéra une agglomération située a l’extrême limite de Lomé, sur la route de Kpalimé. Me voilà donc sur la route juchée mon éternel monture mais également compagnon d’aventures, la vieille vespa paternelle.Je roulais  à  une vitesse moyenne de 70km/h ,j’aurais pu aller moins vite, mais la conversation que je venais d’avoir avec mon ami m’avait tellement troublé que je pensais à tout sauf à l’allure à laquelle je roulais . Soudain le motocycliste qui roulait juste devant moi fit un grand détour sur sa gauche ;revenu à la réalité je me rendis compte à mon grand étonnement qu’il venait d’éviter avec brio le plus gros nid-de-poule que je n’avais jamais vu…

Donc je disais que me voici roulant à 70 a l’heure, à 50 mètres du trou, je ne pouvais pas freiner, c’était trop tard. Me voilà tout d’un coup doté du courage indien, je tentai alors de soémé (feinter) le trou comme l’avait fait mon prédécesseur, mais en prenant soin de pencher ma vielle moto sur la gauche, histoire de garder  l’équilibre étant donné que le moteur d’une vespa ainsi que tout son poids se répartissent sur le côté droit.

la vespa
la vespa

Mais cette fois-ci la chance ne me souriait décidément pas :je vis foncer droit sur moi un semi-remorque de  5tonnes. C’est là j’ai vu la mort en face.Je n’avais pas trente six solutions, j’accélérai précipitamment pour m’ôter de la voix de ce mastodonte qui allait sûrement faire beaucoup plus que me tuer:je me jetai alors lourdement avec la moto dans ce fameux trou que je m’échinais à éviter….bilan : une vilaine éraflure sur la carrosserie, un rétroviseur cassé, et pour moi-même quelques contusions et  égratignures .Je m’en sortais plutôt bien. Malgré tout les beaux discours je venais d’être une victime  de plus de l’état de nos routes.

La morale à tirer de cette histoire :

  • Sur les routes de Lomé, roulez souvent  à une vitesse modérée  voire lentement ; vous pourrez ainsi vous en tirez prudemment  face  à  un nid-de-poule.
  • Portez toujours un casque ; car mieux vaut un casque cabossée qu’une cervelle éparpillée.
  • Si vous avez les moyens achetez-vous une voiture, c’est beaucoup plus classe, et moins risqué pour faire un tour en ville.
  • S’il le faut, autant que se peut, ne sortez pas de chez vous ; car la mort rôde sur les routes de Lomé, et vous ne pouvez jamais prévoir  quelle visage elle prendra.

 


Mon Mondoblog à Moi

crédit image Google

Eh oui !!! 2013 ! Mondoblog nous voilà !!! Embarqués  à bord de ce paquebot de luxe gracieusement offert  par les bons services de rfi, la radio du monde.La terre entière s’ouvre à nous. En avant pour la croisière qui nous fera faire le tour du globe.

Bien sûr pour moi le départ de cette aventure  commence à Lomé ; capitale de mon très cher pays, un pays assez singulier et assez atypique nommé TOGO, où rien ne se passe jamais comme on le penserait.eh oui ! j’aurais pu nommer mon blog « chroniques d’un pays anachronique » ou encore «  chroniques de Lomé, la ville ou le soleil se lève à l’ouest » sans prétendre offusquer ou choquer la morale du loméen lambda (…je voulais dire le loméen anonyme),et ce n’est pas mon mentor et aîné David Kpelly qui me dira le contraire.

J’ai toujours voulu tenir un blog ; Aphtal Cisse m’a instruit, Kelly Adediha m’a soutenu, et enfin Mondoblog m’en a donné l’opportunité. Eh oui ! bloguer pour moi c’est un peu sortir de la routine de tous les jours, mais aussi faire ressortir à la face du monde ma frustration d’être à la fois un jeune et un  loméen (le Bon Dieu lui-même connait les galères qui peuvent découler de la fusion de ces deux mots) ;bloguer pour moi, c’est aussi oublier mes soucis quotidiens en me gavant de lectures et de surf, eh oui je n’ai même pas les moyens de noyer mon désespoir et mon chagrin d’être étudiant à la fac de droit de l’université de Lomé dans une bonne bouteille d’awooyo.

Pour moi rejoindre Mondoblog par l’escale 2013, c’est comme la première fois que j’ai mangé du chien :j’étais terrorisé par l’aspect de la viande et tétanisé par mes à priori, mais une fois que j’y ai goûté, eh bien j’en mangerais bien volontiers  tous les jours !;je précise que mon chien KAMIKAZE que j’ai à la maison (eh oui c’est comme ça que je l’ai nommer) n’a aucun souci à se faire, je n’ai aucun projet  par rapport à lui quant à son avenir proche….

Pour moi l’aventure Mondoblog ne consiste pas juste à produire des publications,  mais  surtout à faire face à la terrible adéquation qui consiste à conjuguer  mon emploi du temps( qui s’avèrerait  être ultra serré cette année, et oui je n’ai plus le temps, je ne blogue pas à mes heures perdues comme un certain Florian, vu que je n’en ai pas !) ;je disais donc conjuguer mon emploi du temps ultra-chargé  à la troisième personne de comment trouver les sous pour aller me connecter au cybercafé du coin !

Eh oui !! Pour moi l’aventure Mondoblog c’est  comme doubler sur la droite un titan  sur le boulevard de la poussière (celle qui mène de Kegue jusqu’au port autonome de Lomé) avec la vieille vespa poussive de mon père : c’est à la fois jouissif et grisant, mais tellement risqué !

Enfin j’ajouterai que l’aventure mondoblog pour moi c’est l’occasion rêver de côtoyer (et pourquoi pas plus  si affinité…) la  sublime blogeuse Danielle IBOHN !! eh oui ma belle kamer !depuis deux ans que j’ai connu Mondoblog je n’ai d’yeux que pour vous ;je suis tombé sous le charme de votre blog assez coloré, mais aussi sous celui de vos joues potelées, soit dit en passant.

MONDOLOG me voilà.EH OUI !!! Le Blue Butterfly est dans vos murs ! !!!!