otibou

On a sali mon honneur !

Un jour, quelqu’un ou quelque chose, un acte posé, une critique, un comportement, nous salit. C’est alors comme si, devant tout le monde, on se sentait giflé, poussé par terre, couvert de boue… On a été humilié.

femme se couvrant le visage de ses mains à cause de la honte.crédit image pixabay
femme se couvrant le visage de ses mains à cause de la honte.crédit image pixabay

 

Mais au fait, d’abord c’est quoi un crime d’honneur ?

 

Un crime d’honneur est un crime perpétré en réaction à un comportement perçu comme ayant apporté le déshonneur à une famille, et ayant donc enfreint le code d’honneur. La plupart des victimes, qui ne sont pas nécessairement auteurs des faits reprochés, sont des femmes.

Crime d’honneur — Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Crime_d’honneur

 

 

Personnellement je n’avais jamais entendu cette expression jusqu’à cet après-midi du 9 juin 2016. L’information donnée sur RFI ce jour-là m’avait  fait froid dans le dos. Je m’étais alors promis de rédiger un billet là-dessus pour mes chers lecteurs ; mais un emploi du temps surchargé a fini par bousculer toutes mes résolutions. Mais qu’à cela ne tienne, je finirai bien par le publier ce billet ; après tout ne dit on pas que l’homme propose mais Dieu dispose ???

 Pourtant c’est bien cette histoire de crime d’honneur qui m’a inspiré ce matin un billet sur l’honneur en général ; comme un prélude, à l’article sur le crime d’honneur lui-même.

 

Récemment en famille, un oncle, vivant en concubinage avec une femme qui lui a fait trois gosses, qu’il n’a jamais voulu doter, et n’ayant jamais fait un quelconque pas envers les membres de la famille de la dame, eh bien cet oncle-là, un beau matin, s’est mis en couple avec une autre femme, à qui il s’est empressé d’aller faire dot et mariage civil.

 

Toute la famille fut unanime pour admettre que l’oncle en question nous a fait subir un grave déshonneur (un double déshonneur dirais-je).

 

Ainsi donc nous avions été déshonorés. Nous avions perdu notre honneur.

 

Mais au fait, l’honneur c’est quoi ?

 

Référons nous encore et toujours à Wikipédia.

L’honneur peut se définir comme un lien entre une personne et un groupe social qui lui donne son identité 1 et lui confère le respect. L’honneur se gagne par des actes admirés par la collectivité ; on subit la honte en conséquence d’actes méprisés. En ce sens, l’honneur est un attribut collectif, comme la vertu est un attribut individuel. Il peut y avoir des vertus secrètes ; d’honneur secret, point. L’honneur, mais surtout le déshonneur et la honte se transmettent aux proches par contagion.

Dans une même société, il y a le plus souvent des groupes d’honneur différent. Dans les groupes criminels, ne pas parler à la police est une question d’honneur ; fréquenter un délateur atteint au statut de la personne ; tandis que dans la même ville, d’autres gens ont une répulsion du même ordre en ce qui concerne l’usage de la violence, et considèrent comme moralement contaminée une personne qui la pratique, fût-ce dans un contexte sportif, comme la boxe ou le rugby. Si Boileau note qu’un vrai fourbe met son honneur à ne jamais tenir sa parole (Satires XI) c’est que la valeur de référence, pour ceux qu’il estime, c’est le pouvoir de manipuler son prochain ; c’est ce qui le définit comme fourbe.

Lorsque des institutions reconnaissent par un acte public l’importance pour elles d’une personne, cela s’appelle conférer des honneurs. Il y a le tableau d’honneur avec le portrait de l’employé du mois ; les États donnent des décorations, dont en France la principale est la Légion d’honneur. L’appétit des gens pour ces distinctions les amène parfois à manquer leur but. Des candidats avides utilisent, pour les obtenir, des moyens opposés aux valeurs qui soutiennent l’institution. La réaction à cette conséquence de l’institutionnalisation de l’honneur amène d’autres personnes à mettre leur honneur à refuser les honneurs….

 

En français facile l’honneur c’est donc une valeur ; ça se gagne en respectant des principes et des codes que l’on partage avec les personnes de sa culture, sa famille ou son groupe d’ami(e)s. C’est donc au-delà de nous. Quand on est humilié par rapport à quelque chose qui a à voir avec les principes que l’on respecte, on est doublement blessé. On est rabaissé comme humain mais aussi remis en cause comme ayant le droit de faire partie de son groupe. Non seulement quelqu’un nous a mis la honte mais en plus, il nous a jeté hors du groupe de manière injuste et dans la boue.

Perdre son honneur c’est donc « manger la honte », comme on dit chez nous. Si de surcroit de part un acte personnel on fait manger la honte à toute sa famille c’est encore plus grave, le déshonneur est encore plus grand….

Il faudrait donc ne pas vivre, puis mourir dans le déshonneur.

L’honneur, comme la honte, est quelque chose qui ne se vit pas en solitaire. Assurément les personnes proches en pâtissent… qui plus est mourir déshonoré, c’est assurément faire passer la honte à ses descendants, une sorte d’héritage négatif, un cadeau empoisonné légué à ses enfants.

La blessure est encore plus forte pour ces derniers: ils  sont humiliés et en plus les valeurs qui leurs ont été transmises, qui sont partagées avec d’autres sont attaquées .La seule possibilité qu’il existe pour la personne responsable de la honte de remédier à cet état de choses est de se repentir, et de se racheter. Il faut alors laver son honneur, pour soi mais aussi pour tous ceux qui partagent ces mêmes principes…

mouf

 

Comment alors laver son honneur ?

Je pense pour ma part et cela semble logique, que laver son honneur est intrinsèquement lié à la manière par laquelle nous l’avons perdu.

Par exemple, dans le cas de mon oncle, laver son honneur et par ricochet l’honneur familiale va forcément différer de la façon dont se prendrais un couple d’hétéros pour laver leur honneur souillé par leur fils unique ayant choisi d’être gay

Mais sinon laver son honneur en général c’est revenir en arrière pour respecter les règles qu’on avait enfreintes par son comportement; des fois, il y a aussi un code de l’honneur qui prévoit comment on peut laver cette tache injurieuse. Obéir à ce code permet de retrouver sa place dans son groupe.

Pour d’autres cultures, dans des contrées lointaines( pas si lointaines que ça), laver son honneur ou celui de sa famille ne peut être fait que dans le sang. Bien entendu pour laver son honneur dans le sang il faut nécessairement en faire couler, et qui dit faire couler le sang dit crime ; on parle alors de crime d’honneur. J’en parlerai dans un autre billet. Promis.

Bien à vous.

 


SUICIDE PAR AMOUR

J’ai reçu une nouvelle terrible ce matin, dès mon arrivée au boulot. Notre amie L s’est suicidée hier soir en… je préfère vous épargner les détails.

L  était une amie virtuelle, je l’avais connue dans un groupe de discussion Whatsapp que je fréquentais.

L de l’avis de ses proches, avant son décès hier, était devenue méconnaissable. Stagiaire dans une banque de la ville, elle avait fini par se faire renvoyer, et pour cause, elle ne faisait rien d’autre que pleurer toute la journée.

L a fini par se donner la mort ; à 20 ans, elle avait encore toute la vie devant elle.

L s’est suicidée par chagrin, après que son petit ami (soit disant) ait mis fin à leur relation.

Elle a gâchée sa vie, notre amie L ; beaucoup de personnes ne comprendront jamais son acte ; moi si…

Le truc après une rupture amoureuse grave, c’est de pouvoir se maintenir en vie.

Alors que l’on est en apnée. Cela semble difficile, certes, mais pas impossible, dans la mesure où c’est un combat qui ne devrait pas durer toute la vie. Cela peut durer très longtemps. Pour certaines personnes, tout dépend de la force du mental de tout un chacun.

Personnellement, je suis resté en apnée pendant 4 longues années. 4 années à vivre comme un zombie, 4 années à faire semblant d’être heureux alors qu’on ne l’est pas, 4 années à pleurer tous les soirs, à se battre pour l’oublier…

Le plus difficile dans ce processus de retour à la vie est qu’on ne sait pas du tout à quel moment on se réveillera de ce cauchemar. Mais, avec le temps, on aura tourné la page ; mais la douleur du moment est trop forte pour certains, qui décident d’en finir.

Toujours tenir bon ; c’est long, mais ça finit toujours par passer.

A tous ceux qui se permettent de crucifier la pauvre L, alors qu’elle est déjà morte, je dis ceci :

On ne peut pas se permettre de juger les actes d’une personne, sous prétexte qu’on ne les comprend pas.

Car après tout, personne n’est à l’abri d’un coup de cœur, mais on ne gère pas tous nos déceptions de la même façon.

Enfin, parfois la vie n’a plus de sens sans une personne en particulier, et personne ne peut imaginer ce qui se passe dans votre vie à ce moment-là.

Après tout, qui sommes-nous pour juger ?

Pour Laurette. RIP


CRUEL DILEMME

Hier soir en allant au lit, après une dure journée de travail, je fus confronté à une épreuve particulièrement douloureuse. J’étais face à un dilemme terrible : je devais choisir entre deux situations ; cependant aucune des deux n’allait à mon avantage, mais je devais coûte que coûte choisir…

En allant au boulot ce matin-là, étant légèrement en retard, donc pressé je laissai mes fenêtres ouvertes : chose que je ne faisais jamais ; parce qu’en ces temps de saison pluvieuse, je risquais beaucoup de me retrouver le soir à mon retour dans une chambre à moitié inondée. Mais ce soir-là ce ne fut pas l’eau qui m’attendait en rentrant ; c’était pire…c’était une invasion de moustiques…

Ces démons-là avaient tout simplement profité de mes fenêtres restées ouvertes pour se donner rendez-vous dans ma chambre ce soir-là, et ils étaient des milliers ; je pouvais les entendre bourdonner dans mes oreilles. Il me fallait donc employer la manière forte pour en venir à bout, il me fallait un insecticide puissant. Ironie du sort, l’insecticide le moins cher ne coutait pas moins de 1000 f CFA, or ce soir-là je n’avais même pas 500f d’économies. Il ne me restait donc plus qu’à aller acheter une spirale anti-moustique à 50f pièce. Cependant vu le nombre des envahisseurs, une seule spirale n’aurait certainement pas suffi ; il m’en aurait fallu deux, voire trois. D’où le dilemme.

J’étais depuis l’enfance sujette à des troubles respiratoires qui avaient fini par se transformer en un asthme chronique. La fumée de deux spirales combinées aura donc vite fait de m’étouffer…

Ce soir-là c’était donc choisir soit être dévoré par les moustiques, soit mourir étouffé d’asthme….

Que pensez-vous que je fis comme choix parmi ces deux possibilités, chers lecteurs ?, eh bien aucun !!!

Cette nuit-là je dormis chez le voisin.


Ces gens qui portent la poisse!

 

Croyez-vous aux personnes qui portent la poisse ?

Existent-ils selon vous des gens qui portent malheur ?

Vous l’auriez sans doute compris chers lecteurs, je voudrais vous parler dans ce billet d’un certain type de personnes très spéciales : ce sont les personnes qui portent la poisse. En connaissez-vous personnellement ?eh bien moi si. Je m’en vais donc vous raconter ma petite histoire, que dis-je, ma grosse mésaventure.

 

 Cette fille, je la nommerai Marie, pour faire simple. Il s’agit bien  évidemment d’un  pseudo, quoique étant  un prénom assez commun.

Cette fille et moi nous nous sommes croisés un jour, nous avons sympathisé,  puis de fil en aiguille nous nous sommes plu.

Première visite de la fille chez moi : premier signe du destin.

Ce jour-là, nous avions passé l’après-midi ensemble ; excellent moment d’ailleurs. Puis vu que la nuit commençait à tomber  et qu’elle venait de loin elle demanda à partir. C’est alors j’eus une idée lumineuse : je décidai de la déposer à moto  à mi-chemin, à l’endroit  où elle pourrait trouver de manière plus satisfaisante un Zed  pour son bled .Je la déposai donc. Mais….

Sur le chemin du retour, à 4 kilomètres de chez moi, j’eus coup sur coup crevaison et dégradation du roulement du pneu avant de la moto Conclusion : je me retrouvais  donc à pousser la moto jusque chez moi et là le comble :(un malheur n’arrive jamais seul) je cherchai mon portable en vain, il avait dû tomber de ma poche pendant que je manœuvrais. Bilan de cette visite :

-Efforts physiques immenses pour ramener la moto à la maison.

-Perte de mon smartphone ainsi que tout mon répertoire

-Basse tragique de mon moral + dépression

Ce qui entrainait  bien évidemment  des dépenses liées à l’achat d’un nouveau portable + récupération de carte Sim,  sans compter les dépenses de réparation de la moto.

Pensez-vous chers lecteurs que cette mésaventure m’ait servis de leçons ? Que nenni. Le profane que j’étais n’avais pas perçu de lien de causalité entre sa venue à elle  et ce qui m’était arrivé, je n’en avais donc tiré aucune conclusion.

Pourtant le destin m’avait bel et bien adressé un clin d’œil que je n’avais pas eu l’intelligence et la maturité d’apercevoir ; aussi il se chargera-t-il  de me faire un message plus clair.

Deuxième visite de la go chez moi : 2e et dernier signe du destin, la gifle

Comme la première fois, à son départ, je la raccompagnai  sur la moitié du chemin, à moto.

Au retour cette fois point de panne mécanique, point de perte du nouveau téléphone…ce fut pire.

Cette nuit-là je me fis cambrioler, c’est à dire qu’au petit matin en me réveillant je constatai avec douleur et amertume que ma moto avait disparu, ainsi que des vêtements qui étaient restés étendu sur la corde à linge et d’autres petits trucs de la maison.

Cette fois, je vis clairement que cette fille avait ramené la poisse chez moi. Je décidais donc de mettre fin à cette relation, avant d’en arriver à perdre ma propre vie….

Que le Seigneur nous protège tous, et qu’il éloigne de nos vies ces femmes et ces hommes porteurs de malchance et de malheur. Amen

Bien à vous.

 


Ma short-List des blogs à découvrir absolument.

logo-lvdblogs

 

Je suis Alexandre Otibou, juriste, passionné de lectures en tout genre. AH j’oubliais je suis mondoblogeur ; peu connu parce que pas assez actif sur la toile ; mais bon je suis en train de me remettre au bloging, petit à petit.

Cela fait plus d’un an que je n’ai publié aucun billet .Cependant, j’ai bien mis à profit tout ce temps .En effet je n’ai pas arrêté de lire, encore et toujours.

Mon hibernation de plus d’un an m’a donc permis de découvrir tant et tellement de blogs que je ne saurais les compter.

Aussi voudrais-je partager avec vous chers lecteurs, ces blogs que j’ai  aimé et que je désirerais faire connaitre autour de moi. ; Ces blogs-ci sont ceux que je lis en priorité, et que je pourrais amener avec moi sur une ile déserte.

Je précise qu’il ne s’agit pas d’un classement.

Il s’agit plutôt de mes pépites à moi.

A tout seigneur tout honneur, commençons d’abord par les blogs hébergés par notre plateforme adorée Mondoblog.

Sur mondoblog, les blogs que je lis et que j’admire le plus sont avant tout ceux d’auteurs togolais ; non par excès de nationalisme ou de patriotisme, mais plutôt à cause de ce que j’appellerais une sorte de magnétisme socio-culturel : je suis togolais et donc je me retrouve et je me sens bien à travers leurs écrits. Et donc ces auteurs sont:

Tous ceux qui sont mordus de blogs auront déjà forcément lu au moins une fois, un texte de notre Kpelly national. Alors que dire de lui ?de son blog ?de la façon qu’il a de peindre humoristiquement le plus noir des tableaux, de sa haine tendre et amicale envers le vieux, de sa façon crue de parler sexualité, ce blog est tout simplement exquis ;à lire sans modération ;mais surtout ne pas lire si on est fan de woabé Faure sinon maux de cœurs assurés.

Ce blog là je l’ai découvert bien avant que ce monsieur ne devienne mondoblogeur. Son extrême facilité à manier les styles et les tournures de phrases lui permettent de sauter du coq à l’âne sans toutefois tomber dans l’incohérence. Tout un chef-d’œuvre. Personnellement, à force de le lire j’ai fini souvent par me demander si ce type est seul dans sa tête.

Ce blog-ci est très apaisant.il s’agit d’un blog de littéraire pur et dur. Avis aux amateurs de romans.Entre poésies envoutantes et descriptions de lieux que vous n’avez certainement jamais visité,en pensant par des nouvelles à vous couper le souffle..ce blog vous fera certainement beaucoup de biens.A lire au calme,à tete reposée,après une dure journée de labeurs.

 

Bon j’en ai  fini avec les blogs d’auteurs togolais sur mondoblog; Continuons  avec les autres mondobloggeurs.

À lui tout seul ce type est en train de vouloir coloniser ou plutôt kamerounisé tout mondoblog, toute une aventure. Vous ne seriez jamais rassasié de le lire.

Quand le gynéco dans l’âme que je suis rencontre le vrai gynéco de la vraie vie ça laisse forcément des traces.Eh oui ! le plus grand rêve de ma vie était de devenir gynéco.Au finish je suis devenu juriste. Alors disons que ce blog m’aide à compenser entre autre ma soif, mais surtout nous conseille sur la médecine en général et la sexualité en particulier.

Rien à dire. Sa simplicité, son humilité, son habileté à décrire les scènes simples de son quotidien qui est d’ailleurs le quotidien de beaucoup d’africains m’ont séduit. Découvrir son blog m’a même redonné l’envie d’écrire. Merci Flore

Ce blog est tout simplement hallucinant. D’ailleurs son slogan le résume plutôt bien : se cultiver sans se prendre la tête. Y est traité pêle-mêle philo, histoire, économie, littérature, arts science po etc… rien que les références des auteurs de ce blog donnent le tournis. M Dupont et R Treffel,voici leur biographie(écrite par eux-memes):

Passé par la Sorbonne (Histoire, Droit et Sciences Politiques) et de Dauphine (Affaires publiques), Matthieu Dupont est actuellement élève-fonctionnaire (cat. A) à l’École Nationale des Finances Publiques (ENFiP).

Passé par l’ESCP Europe (économie), la Sorbonne (philosophie politique) et l’École Normale Supérieure (Affaires publiques), Romain Treffel enseigne la culture générale et l’économie dans plusieurs instituts de préparation aux concours des Grandes Écoles. Il est l’auteur des 50 anecdotes économiques pour surprendre son auditoire aux éditions Sonorilon.

Pour tous ceux qui tiennent un blog comme moi sans ne jamais avoir fait aucun atelier d’écriture voici le blog parfait pour vous aider. Ce blog est le prolongement numérique du cercle des écritures de Nantes qui elle est une association ayant pour vocation de promouvoir l’écriture et la littérature. Vous y trouverez donc tout ce qui peut permettre de bien écrire, de l’atelier d’écriture à la critique littéraire en passant par les conseils d’écritures. Moi je le recommande chaudement pour ceux qui comme mon ami Djifa, souhaiterait se lancer dans la publication d’œuvres littéraires.

Avis aux amateurs, aux passionnés ainsi qu’aux professionnels du droit.

Ce blog est une curiosité, à découvrir absolument surtout pour les praticiens du droit. Maitre Eolas est non seulement un brillant pénaliste mais aussi un rugueux débatteur, écrivain et comédien. L’un des blogs les plus influents  du monde selon certains classements……

Tout ce que vous aviez toujours voulu savoir sur la face cachée de la géopolitique,du monde mondiale et de l’actualité en général.ce blog se permet de dévoiler tout ce que les médias omettent de nous dire.


Mon opinion sur la récente marche du cap 2015

crédit photo @letemps.tg
à l’image les leaders de la manif crédit photo @letemps.tg

 

Le samedi 21 mai 2015 la manif (lire marche) organisée à Lomé par le regroupement de l’opposition dénommé CAP 2015 à encore drainé des milliers de personnes dans les rues de Lomé, de Kodjindji jusqu’à la plage.

Personnellement je suis comme un de ces milliers de jeunes togolais qui n’ont pas participé à cette énième marche, non parce que je suis réfractaire aux réformes (qu’ils réclament, ou prétendent réclamés), mais plutôt parce que de marches en marches je suis devenu adepte du scepticisme. Je trouve aussi qu’il y a matière à débat quant à l’opportunité et aux finalités jamais atteintes de ces marches ; mais aujourd’hui dans ce billet-ci je me contenterai juste de vous faire lire ce que j’ai constaté et retenu de la marche du 21 mai.

 

II  y a encore de l’espoir…

Comme je l’avais souligné plus haut, cette marche du cap 2015 est une énième marche de plus ; pourtant la population fatiguée de marcher, dépitée et déçue d’une opposition qui réclame tout mais n’obtient jamais rien s’est encore une fois de plus mobilisée. Cela montre que malgré les difficultés, les togolais ont encore bon espoir et que tout est encore possible.

A mon avis ce constat est d’ailleurs le seul bilan positif que l’on peut retenir de cette énième manifestation du collectif de l’opposition.

 

Ils ne savent pas exploiter la rue….

« la rue du pouvoir et le pouvoir de la rue » (sujet de dissertation du prof agrégé Dodji KOKOROKO ,UL,2010).

Chercher à faire bouger les lignes, contraindre le parti au pouvoir à mettre de l’eau dans son vin quitte à aller à un compromis, tous ces objectifs le cap 2015 ne saurait plus les atteindre à travers les rues de Lomé parce que les marches ont perdu en efficacité et en spontanéité. Ces marches n’ont plus aucun impact, en voici quelques raisons :

Le jour des marches :

Ici au Togo c toujours les samedis. Pour moi cela s’apparente plutôt à un immense jogging populaire hebdomadaire.

L’itinéraire des marches :

Elle aussi est toujours la même depuis 2010.de kodjindji a la plage appelée place du changement.

Surtout le point de chute des marches :

C’est la plage. Et si bien entendu le point de chute est censé être l’endroit ou seront lues les différentes déclarations  à l’issue de la marche, alors à mon sens ça ressemble à « prêcher dans le désert »

Le CAP 2015 devrait à mon avis repenser fondamentalement ces marches.

 

Ils ne sont pas unis….

Je finirai mon sujet par ici.

Est-ce que organiser une manifestation pour obtenir des réformes est-il une exclusivité échue au CAP seul ?la réponse est non. Toute l’opposition (enfin je crois) à un intérêt à ce que les réformes soient faites, alors pourquoi toute l’opposition ne manifeste-t-elle pas ?

Il y a 109 partis politiques (aux dernières nouvelles) au Togo, et je me dis que s’ils doivent avoir des points de vue divergents sur un même sujet c’est que…..on n’est pas encore sorti de l’auberge.

PS : une nouvelle marche est prévue pour le samedi 4 juin.


PLAISIR D’AMOUR,PLAISIR AMER

 

Ce moment où, après avoir couché avec elle ,tu as la désagréable impression que plus rien ne sera plus comme avant…cette magie qu’il y avait entre vous depuis des années s’est rompue…..

Elle et moi on se connaissait depuis tant d’années, cinq ou dix ans…je ne m’en rappelle plus très bien tellement c’était il y a longtemps ; depuis l’enfance .Il y avait toujours eu cette magie entre nous, cette complicité qui nous faisait passer aux yeux de tout le quartier pour l’un des couples les plus solides et des plus enviés…Sauf que…

On n’était pas en couple, du moins on ne se l’était pas dit, de manière formelle.Et je sais par expérience que pour les femmes le formalisme compte beaucoup dans  le couple ;pourtant on était toujours ensemble ;de retour du campus si je ne passais pas chez elle c’était elle qui passait chez moi .J’organisais toujours mes sorties en fonction de sa disponibilité et elle faisait l’inverse…comme l’aurait dit ALI JEZZ c’était « amour-vi dans le bateau », mais, jusque-là rien d’officiel.

Elle avait connu toutes mes aventures, de mon grand amour aux fameux coups d’un soir ;j’avais connu tous ses déboires de jeune fille en quête de du prince charmant ;elle avait essuyé mes larmes ; et je l’avais consolé et réconforté(car elle contrairement à moi ne pleurait jamais) ;elle m’avait redonné goût à la vie, quand suite au décès brutal de ma mère je voulais en finir .Elle, après tous ses échecs sentimentaux avait décidé de rester célibataire un moment, histoire de se remettre ;quant à moi j’étais  resté l’éternel célibataire que j’avais toujours été à ses yeux :en fait elle ne trouvait jamais aucune valeur à toutes mes conquêtes que je lui présentais.

Un moment donné, j’ai fini par comprendre une chose :pour s’aimer, point n’est besoin de grandes déclarations enflammées, ou de faire du shopping en amoureux ou de s’habiller de la même manière ;l’essentiel était d’être là pour l’autre n’est –ce pas ?,j’avais toujours été présent dans sa vie et elle dans la mienne ;j’aimais cette fille sans oser me l’avouer et il me semblait qu’elle m’aimait en retour, sans bien sûr oser me l’avouer aussi ;il n’y a de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, dit l’adage.

Pourtant quelque chose clochait…je désirais cette fille comme un con, pourtant quelque chose me retenait;on n’avait jamais dépassé l’étape des câlins innocents ; et pourquoi n’avais-je toujours pas le courage de lui avouer mes sentiment?, ne l’aimais-je pas comme un fou ?

En fin de compte j’avais fini par me résigner. Je me disais finalement que ce n’était peut-être qu’une vieille amitié ; et que j’avais fini par tenir à elle par la force des choses ; et que je ne pouvais pas prendre le risque de perdre une amie aussi chère…pourtant….

Un soir alors que nous discutions a bâtons rompu comme à l’accoutumée le sujet dériva sur mon ex(le grand amour de ma vie)….et là je l’ai senti dépitée, lassée, déçue  que je pensasse encore à cette  fille de cette façon (après tous les efforts qu’elle a du faire pour me remettre à flots quand la séparation était intervenue il y a un an). Après un interminable moment de silence, elle me dit : « ce qu’il y a de mal avec toi Tibou c’est que tu t’accroches trop au passé……arrête de penser à elle, je suis là moi !!!! »

Je l’ai prise dans mes bras, j’ai caressé ses cheveux, l’ai embrassé (for the first time),elle m’a rendu le baiser ,et on s’est laissé aller . J’ai couché avec elle……

Et mon ciel s’est assombri…

ELLE, c’était ma meilleure amie.

A suivre.


Histoire d’une vie à deux

Les histoires d’amour finissent mal en général ? Au Togo, elles peuvent mal démarrer pour bien se finir.


Ils étaient une fois deux jeunes gens. Ils étaient jeunes, beaux et intelligents. Ils étaient riches et insouciants, pleins de vie, ils terminaient leurs études dans les universités les plus chères du Togo.

Ils s’étaient rencontrés au Réveillon de la Saint-Sylvestre, à une fête où leurs parents respectifs étaient conviés. Ils s’étaient vus, s’étaient plus et s’étaient échangés leurs numéros. De fil en aiguille la camaraderie devint vite une amitié intense. Puis ils en furent au stade où ils ne purent plus se passer l’un de l’autre : l’archer de cupidon venait de leur décocher une de ses fameuses flèches légendaires.

Quelques mois plus tard…..

Mariage en grandes pompes à la mairie de Lomé, puis à l’église. Réception dans un grand hôtel de la place, traiteur pour tous les invités (pas moins d’une centaine)… Bref tout y était : ce mariage représentait le rêve de beaucoup de Togolaises… Sauf que la réalité ne tarda pas à s’imposer.

Dix-huit mois plus tard madame surprenait son homme en flagrant délit d’adultère. D’après vous qu’a-t-elle fait ? Demandé le divorce ? Passé l’éponge pour sauver son union ? Elle fit bien mieux que tout cela, en prenant à son tour un amant. Réponse du berger à la bergère, ou plutôt de la bergère au berger infidèle…

D’une demande de divorce à une ordonnance de conciliation…

Comme tout finit par se savoir ici bas, six mois plus tard le mari découvrit l’adultère de madame. Furieux, ne pouvant supporter lui même d’être cocufié, il voulut obtenir le divorce et assigna donc sa femme en justice.

Loin d’être intellectuellement et juridiquement en retard, l’épouse trahie puis traîtresse fit une demande reconventionnelle. Le juge ne se posa pas de questions, c’était sa routine : il les renvoyait tous les deux, fixant un nouveau rendez-vous six mois plus tard.

Comme la nature sait si bien faire les choses, cinq mois plus tard madame tombait enceinte… de son mari. A l’échéance que fit donc le juge ? Ordonnance de conciliation... logique! Ils vécurent donc heureux et eurent beaucoup d’enfants.

Morale de l’histoire : Rien ne peut séparer ce (ceux) que Dieu à unit (Inspiré d’une histoire vraie).


TG PR 15:enfin un candidat me parle!!!!!

La campagne pour l’élection présidentielle au Togo bat son plein depuis quelques temps.Prévue pour durer quinze jours elle devrait finir au soir du 23avril 2015.Sauf que cette année la campagne électorale pour une présidentielle a battu tous les records de timidité,surtout dans la capitale.Personnellement les seuls meetings qu’ils m’a été donné de voir ou d’entendre sont ceux que la Télévision nationale daigne nous offrir,à travers son journal de la campagne.Et l’objet de mon article vient d’ailleurs de là….
Hier soir donc comme tous les soirs ,assis en face de mon poste télé je scrutais et analysais attentivement les images et les discours des différents rassemblements battant campagne pour cette élection quand subitement l’émission fut écourté du fait du passage à l’antenne des différents candidats.Il s’agissait bien évidemment de leur deuxième passage à la tvt….vu que je n’avais pas pu suivre leur premier passage je me devais de me concentrer sur celui-ci…ce qui fut fait.Eh bien chers lecteurs je pense avoir trouvé enfin celui pour qui je vais donner ma voix!!!!!!!
En premier lieu son passage diffère de celui de tous les autres candidats.Il m’a été donné de voir un véritable exercice d’improvisation ,sans stéréotype,sans langue de bois et surtout sans hésitations ni bégaiement.L’exercice est particulièrement redoutable, surtout en politique,du fait chacune de vos phrases et chacun de vos mots est disséqué…je salue donc la facilité du verbe et le charisme de ce candidat.Sur la forme également je note aussi l’usage d’un français terre à terre que le citoyen lambda que je suis, comprends aisément.
Ensuite sur le fond,j’ai finalement pu entendre d’un candidat ce que j’ai toujours espérer entendre ici au Togo.même le président de la République qui prétends aspirer à nous diriger cinq ans de plus évite soigneusement d’en parler:je veux parler des crimes économiques.L’impunité a fait son lit dans notre pays,mais l’on en parle le plus souvent seulement en touchant au crimes de sang ou la torture.Les crimes économiques ont fait tellement de mal à ce pays.Et nul n’ignore le fait que ces crimes ont carrément décuplé sous Faure Gnassingbé.Le fait de s’atteler à cet aspect de l’impunité me redonne confiance en l’avenir et me fait croire en un candidat,mon candidat.Bon vent Komandéga et bonne chance pour la suite.

gerry-taama


Can 2015 : première journée, premières impressions.

logo_can_2013_01

La première journée des phases de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations CAN 2015 vient de s’achever ce soir , ou hier soir, avec ce dernier match Cameroun-Mali. Que peut-on retenir de ces 8 premiers matchs :

                                                           IL N’Y A PLUS DE « PETITES EQUIPES »
Je n’en veux pour preuve que le fait qu’il y ait eu un score de un but partout en 5 matchs sur 8.Finis l’époque où les grosses équipes faisaient la loi sur le continent ,où toutes les équipes tremblaient devant la puissante équipe des pharaons d’Égypte ;où l’équipe qui faisait office de petit poucet du groupe pouvait se faire laminer 5 buts à zéro ;désormais toutes les équipes se tiennent ;impossible de désigner un vainqueur tant le coup de sifflet final n’a pas été sifflé.

                                              LA CAN 2015 OU LA MOINS INTÉRESSANTE DE TOUTES LES CANS
Cette can s’annonçait comme la can la moins réussie de toutes ;eh bien nous avons été servis :mauvais état des infrastructures hôtelières devant accueillir les équipes ,mauvais état de la plupart des pelouses ,faible nombre de spectateurs et des supporteurs dans les tribunes ,tout un cocktail donnant un accent particulièrement inintéressant à cette coupe d’Afrique. Si on ajoute le fait que l’équipe qui apporte avec elle le plus grand groupe d’animateurs et de supporteurs a été éliminée cette can pour moi a l’air d’un plat sans sel.

LES CANS CONTINUENT de TENIR LEURS PROMESSES
Avec une moyenne de 2 buts par match pour cette première journée la coupe d’Afrique des nations continuent de tenir en haleine tout le continent ; des matchs intenses du début à la fin, de beaux buts et jusque-là aucun match nul et vierge au score. La can va bientôt tenir la dragée haute a la coupe d’Europe des nations…